l'Observatoire citoyen du


Centre de Rétention Administrative


de Palaiseau


Présentation de l'Observatoire citoyen du Centre de Rétention Administrative de Palaiseau


L’Observatoire Citoyen du Centre de Rétention Administrative (CRA) de Palaiseau a été crée fin 2008, début 2009 par des habitants de la ville et de sa région, à la suite d’une grève de la faim d'étrangers en situation administrative irrégulière, retenus au CRA de Palaiseau.

C'est un Observatoire de citoyens.

Chacun y vient en son nom personnel. Il rassemble ceux qui veulent briser le silence qui entoure l’enfermement et l’expulsion d’étrangers, qui n’admettent pas que cela se passe à nos portes, en notre nom, dans notre ville, et que le nom de Palaiseau y soit désormais associé…


OBJECTIFS

  • Veiller à la défense et au respect des droits des étrangers retenus à Palaiseau

  • Témoigner des atteintes qui sont faites à leur dignité et à leurs droits fondamentaux

  • Informer la population de Palaiseau de conditions réelles d’enfermement au CRA et des conséquences dramatiques du processus d’expulsion

  • Participer à toute forme de solidarité individuelle ou collective avec les personnes retenues au CRA.



MOYENS D’ACTION

Chaque troisième samedi du mois, Place de la Victoire, de 11h à 12h un Cercle de Silence est ouvert à tous.

En nous rattachant à ce mouvement non-violent qui est présent dans de nombreuses villes françaises, nous voulons témoigner publiquement de notre solidarité avec les retenus de Palaiseau, et informer les habitants de la ville de ce qui se passe à leur porte.


Autant qu’ils le peuvent, les membres de l’Observatoire visitent les ‘retenus’ et assistent aux audiences de justice.

Nous voulons qu’ils sachent, avec leurs proches et leur famille, qu’ils ne sont pas seuls, qu’ils méritent la solidarité active des citoyens de ce pays ; que le fait d’être ‘sans papier’ n’est pas un crime et qu’ils ont des droits.

En brisant le silence qui les entoure, nous espérons les protéger un peu de l’arbitraire administratif, des décisions de justice rendues à la va-vite, de l’angoisse d’être enfermés, loin de leurs proches.

A Toulouse.