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19-12-2014 - Communiqué de la FIDL
La mairie de Paris a annoncé à la FIDL, le syndicat lycéen, la prise en charge de nouveaux lycéens sans toit. Ils seront au foyer de la Mie de Pain à
partir du 19 décembre . Cette solution n’est encore que provisoire.
Depuis 2 mois, la FIDL, avait temporairement pris la responsabilité de prendre en charge une trentaine de lycéens jusqu’alors livrés à la rue et à la faim. Depuis 2 mois nous avons alerté les pouvoirs publics à tous les niveaux. Depuis deux mois notre organisation a fait le travail de l’Etat : protéger des mineurs.
La mobilisation de chacun a permis de faire prendre conscience aux dirigeants que cette situation a choqué la société qui n’accepte pas que la France puisse laisser des lycéens livrés à la rue sans rien faire.
Dès la rentrée de janvier, la FIDL, le syndicat lycéen se mobilisera pour qu’un débat d’envergure nationale soit ouvert sur la question de la protection des mineurs et des jeunes de manière plus générale en France.
Il faut qu’aujourd’hui des solutions durables et permanentes soient mises en place pour que plus aucun lycéen ne se retrouve dans cette situation de grande précarité.
Les mineurs doivent être reconnus comme tel et protégés comme il se doit.
Pétition :
http://lyceensendanger.wesign.it/fr
Des lycéens en
danger !
Initiative inédite de la FIDL (Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne),
soutenus par
- le RESF
- et l' ADJIE (Accompagnement et défense des jeunes isolés étrangers)
d'alerter sur la précarité des lycéens étrangers mineurs qui dorment à la rue, exclus de la protection que devrait leur assurer l'État?
Après avoir hébergé une douzaine d'entre eux dans les locaux parisiens de leur mouvement, ils ont obtenu un engagement de prise en charge par la Ville de Paris, suppléant provisoirement l'État défaillant.
Communiqué de la Fédération LDH de Paris. 16 octobre 2014.
Engagés depuis longtemps auprès des MIE, voici plus d’un an que nous dénonçons les conditions de traitement des MIE (Mineurs
Isolés Etrangers) à Paris.
Aujourd’hui parce que l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) dénie leur minorité ou ne renouvelle pas leur contrat jeune majeur, des lycéens se retrouvent sans logement ni repas assurés.
Face à cette situation inacceptable le syndicat lycéen de la FIDL a décidé d’héberger depuis mardi 14 octobre une dizaine de lycéens actuellement à la rue.
Malgré les récentes recommandations du Défenseur des Droits et celles de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), aucune amélioration n’est constatée pour l’accueil et
la mise à l’abri des mineurs et jeunes majeurs isolés sur Paris ce qui entraine qu’aujourd’hui des lycéens doivent loger des lycéens !
Aujourd’hui, comme hier, la mobilisation reste de mise pour venir en aide aux jeunes majeurs scolarisés.
En effet, les nouveaux textes gouvernementaux, s’ils ont permis des avancées notables sur la clarification des critères s’appliquant aux familles et aux salarié-e-s, maintiennent les jeunes majeurs dans une situation de grande précarité : ni expulsés, ni régularisés.
Les nouveaux critères ne permettent pas à ces garçons et ces filles courageux, assidu-e-s et déterminé-e-s dans leur parcours de réussite, d’être régularisé-e-s.
Des garçons et des filles qui se battent pour avancer dans la vie, pour construire chez nous un avenir qui leur a été volé ailleurs, à cause de la guerre, de la misère ou de l’injustice.
Ils doivent être reconnu-e-s pour ce qu’ils et elles sont : des acteurs et des actrices à part entière de la citoyenneté.