CALAIS

 

Le démantèlement mercredi 28 mai

des trois camps établis

sur la la zone portuaire

 

n'entraînera pas

"la disparition des exilés sur le territoire du Calaisis, qui restera un point de passage vers le Royaume-Uni",

soulignent les associations, qui citent les exemples de la fermeture du centre de Sangatte en 2002 et la destruction de la "jungle" de Calais en 2009.

 

Selon la préfecture, entre 800 et 850 migrants sont actuellement présents dans le Calaisis, dont 600 à 650 pour la seule zone portuaire de Calais.

 

Mardi, plusieurs associations avaient écrit au ministre de l’Intérieur pour l’alerter contre les risques de l’opération d’évacuation :

«Prise en charge médicale inappropriée, errance des personnes dans la ville de Calais, contrôles policiers quotidiens, violences, désespoir et prise de risques croissante pour tenter un passage vers le Royaume-Uni qui, depuis le début de l’année, ont déjà causé la mort de plusieurs exilés...».

 

Vendredi (23-05-2014), un migrant de 18 ans est mort écrasé par le car sous lequel il s'était accroché pour rallier l'Angleterre.

 

Six autres migrants sont décédés en 2014 en tentant de passer en Angleterre, selon l'association Passeurs d'hospitalités.