NOUS IRONS VIVRE AILLEURS

 

Décembre 2013 (1h15min) Réalisé par Nicolas Karolszyk

 

Après un voyage éprouvant depuis l'Afrique, le jeune Zola, qui rêvait de venir en France, découvre une piètre terre d'accueil.

Avec peu de moyens, Nicolas Karolszyk (dont c'est le premier long métrage) réussit un film fort.

Il décrit les étapes du calvaire de son héros - traversée, centre de rétention, brutalités policières - avec une précision quasi documentaire.

 

Quelque part en Afrique (Kinshasa), Zola se laisse convaincre par un énigmatique et charismatique chef d’entreprise que l’Europe est la seule sortie de secours à ses galères.

La peur au ventre, Zola décide donc d’entreprendre un périlleux voyage pour la France.

 

Avec d'autres migrants désireux comme lui d'échapper à la misère, il embarque sur un bateau de fortune et brave tous les dangers pour gagner la France.

Sur place, il est rapidement repéré par les autorités.

Il tente le tout pour le tout afin de rester en France mais sa demande de refugié politique est refusée. Il est contraint de repartir en Afrique dans les plus brefs délais.

Il parvient à s'échapper et croise sur son chemin des migrants qui tentent également de rester sur le territoire français.

Il fait la rencontre de Julie, qui va essayer de l'aider du mieux qu'elle le peut...

 

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L’ESCALE


NOV. 2013 - réalisateur, Kaveh Bakhtiari, cinéaste Irano Suisse


est une immersion dans l’univers de la clandestinité où s’entremêlent l’espoir, la solidarité, la peur, les rires, le courage et la dure confrontation à la réalité d’un monde toujours plus hérissé de murs. L’étiquette de «criminels» qui leur colle à la peau depuis leur entrée dans l’espace Schengen les blesse et les humilie.

Pour eux, pas de première ou de deuxième classe, seulement la classe «illégaux».


Des clandestins confinés à Athènes où ils ont échoués après que leurs passeurs les aient laissés en plan, ils se terrent dans un sous-sol en cherchant fébrilement le moyen de poursuivre leur odyssée vers d’autres pays Occidentaux.

C’est aussi l’histoire des retrouvailles de deux cousins que tout sépare et tout unit.

Alors que le premier est invité par un festival grec pour présenter son récent court-métrage, le second manque de se noyer en tentant de gagner l’île de Samos, avant de se faire pincer à la frontière grecque et condamner à trois mois de prison pour immigration illégale

.

«Le thème de L’ESCALE est celui des ‹désillusions› . C’est un film sur des gens qui essaient de s’extraire de leur condition et d’avoir prise sur leur destin» explique Kaveh Bakhtiati, précisant encore: «Jamais je n'aurais imaginé, avant de partager leur quotidien, à quel point ils étaient plus courageux et entreprenants que je ne l’avais jamais été.

 

Il y une force contagieuse en eux, qu’on retrouve dans les yeux des survivants ou des miraculées».

«L’Escale», point de fuite (Photo DR)

 

CANNES - Quinzaine des réalisateurs

L’Escaledocumentaire deKaveh Bakhtiari 1 h 40.

 

Migrants.

Une année avec des clandestins iraniens en Grèce

 

Dans une banlieue d’Athènes, dans le sous-sol d’un immeuble, les fenêtres au ras du bitume, s’entassent une demi-douzaine de migrants iraniens.

Le réalisateur Kaveh Bakhtiari, suisse d’origine persane, était invité dans la capitale grecque pour y montrer son court métrage la Valise dans un festival quand il apprend qu’un de ses cousins, qui avait rejoint illégalement la Turquie puis l’île de Samos depuis l’Iran, va être libéré de prison après un séjour de quatre mois.

C’est lui qui fait découvrir au cinéaste cet endroit où il réside, chez Amir, un homme qui héberge et aide ses compatriotes à quitter la Grèce pour d’autres destinations européennes ou outre-Atlantique.

 

Pendant un an, Kaveh Bakhtiari devient alors «l’homme à la caméra», il s’installe dans cet appartement minuscule et dénudé, chroniquant les tentatives de ses compagnons pour échapper à la vigilance policière et douanière.

En ne comptant plus son temps, le cinéaste emmagasine la riche matière d’un compagnonnage de galère où les épisodes amusants côtoient la tragédie pure.

Les centaines d’hommes agglutinés contre des grilles pour tenter d’arracher aux représentants de l’autorité grecs un papier valable pour six mois, la tentative désespérée d’un homme entamant une grève de la faim après s’être cousu les lèvres ou encore les larmes de cet Iranien, vaincu, ruiné, qui renonce et repart dans son pays, sont quelques fragments arrachés à cet héroïsme de l’exil économique et politique.

 

Didier PÉRON I Libération I

Cinéma

DES ÉTOILES


de Dyana Gaye – France/Sénégal – 2013 – 88 min


Entre Turin, Dakar et New-York, les destins de Sophie, Abdouleye et Thierno, se croisent, se font écho et dessinent une constellation de l'exil.

Des premières désillusions aux rencontres décisives, leur voyage les mènera à faire le choix de la liberté.